Qu’est-ce que les neurosciences ?

Grâce aux progrès de l’imagerie médicale, les neurosciences connaissent, depuis quelques années, des développements fulgurants dans de nombreux domaines. Sur le plan technique, quel bonheur de voir des innovations permettant d’avoir des prothèses bioniques, comme un bras et une main commandée par la pensée, ou des lunettes pour dyslexiques, etc

Les nombreuses études scientifiques permettent également de mieux comprendre le fonctionnement du cerveau et sa capacité à se modifier durant toute notre vie : c’est la neuroplasticité. Nous avons tous la capacité d’évoluer et de nous libérer de nos freins, nos peurs, pour mettre en place d’autres mécanismes qui nous mèneront vers plus de bonheur. Car le cerveau est programmé pour « faire ». On ne peut pas lui demander de « ne pas faire ». Il faut remplacer le « faire » par « faire autre chose ».

Depuis plusieurs années, je suis passionnée par toutes ces découvertes, et je suis maintenant Coach en Neurosciences Appliquées, certifiée par l’INA Institut des Neurosciences Appliquées (Mention Très Bien), Spécialiste Hauts Potentiels. J’accompagne également les Coachs en formation à l’INA. Mais surtout, j’ai à cœur de vous partager ces enseignements, de façon simple (et parfois humoristique)

Les champs d’application des neurosciences et ce qu’elle apporte pour les hauts potentiels

Les caractéristiques et différences cérébrales des HPI HPE

Différentes études réalisées à l’IRM montrent une architecture cérébrale spécifique dans le cerveau des HPI HPE.

Il a été formellement constaté par des études scientifiques que les personnes HP ont un cerveau structurellement différent. Au niveau de la matière grise il a été remarqué une densité de neurones plus importante en particulier au niveau des lobes frontaux et pariétaux. Ces zones sont responsables des fonctions exécutives (raisonnement, contrôle cognitif), de la mémoire de travail et de l’attention. Au niveau de la matière blanche, les axones sont plus larges, avec plus de connexions et des gaines de myéline plus épaisses. 

Il est possible que plusieurs zones du cortex s’activent de façon simultanée chez les personnes HP alors que chez une personne neurotypique une seule zone localisée sera activée en fonction de la tâche envisagée. De même, chez l’enfant précoce, il y a une suractivation du cortex préfrontal, responsable de l’attention et du contrôle. La vitesse de déplacement de l’information au sein de son cerveau peut être plus rapide et peut atteindre les 3,5 mètres par seconde contre seulement 2 mètres par seconde chez les personnes neurotypiques, c’est-à-dire d’intelligence normale.

La pensée en arborescence chez les personnes à haut potentiel

Une personne à haut potentiel utilise préférentiellement l’hémisphère droit qui est responsable d’une pensée en arborescence. L’hémisphère droit est responsable du traitement simultané et global qui induit une pensée divergente, c’est-à-dire qui part dans différentes directions alors qu’à l’école on demande plus une pensée structurée, convergente qui reste centrée sur une notion importante. Ce traitement séquentiel, analytique, siège plutôt dans l’hémisphère gauche, un hémisphère utilisé par les élèves neurotypiques. C’est pour ces raisons que souvent à l’arrivée en fin de collège ou de lycée les personnes HP peuvent se retrouver en difficulté ou en échec scolaire, le traitement séquentiel demandant de l’attention et du temps, ce qui n’incite pas les personnes surdouées, naturellement impatientes, à développer des pensées convergentes et structurées. L’utilisation de l’hémisphère gauche plutôt que de l’hémisphère droit occasionne aussi de la distractibilité, car la pensée est entraînée vers d’autres idées souvent bien éloignées du sujet principal, ce qui nuit à la concentration et à la performance. Bien que la pensée divergente que l’on rencontre chez les personnes HPI stimule la créativité cela peut aussi engendrer une distraction qui n’est pas toujours adaptée pour réfléchir : un problème simple peut devenir compliqué. La personne HPI préfère donc les questions compliquées car elle a du mal à concevoir que ce soit si facile et cherche où est le piège.

L’activité cérébrale accrue au repos chez les personnes à haut potentiel

Au repos, l’activité cérébrale chez les personnes HP est plus importante. Lorsque nous ne faisons rien de particulier, un ensemble d’aires cérébrales se connecte, c’est ce qu’on appelle le « mode par défaut » ce qui permet de consolider les informations récentes, la compréhension de soi et du monde pour construire notre modèle interne de la réalité.

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Foire aux questions

Comment les neurosciences aident-elles à comprendre le fonctionnement du cerveau des personnes HPI/HPE ?

L’Imagerie par Résonnance Médicale (IRM) permet de voir quelles zones du cerveau s’activent lors d’évènements divers (réflexion, émotions, évènements, etc…), et quelles connexions se font entre ces diverses zones.

  • Toutes les études scientifiques le prouvent : chez le Haut Potentiel HPI HPE, plus de zones s’activent, plus de connexions se font, et plus rapidement. Et cela dès le tout jeune âge. Exemple : 2 enfants jouent à un même jeu, sous IRM sans danger. L’enfant Neuro-Atypique Haut Potentiel aura plus de zones activées et plus de connexions bien plus rapides qu’un enfant Neurotypique.
  • Les neurosciences sont réellement la preuve scientifique que ce qui se passe dans notre cerveau a de nombreuses répercussions dans notre vie quotidienne. Exemple : la peur ou la phobie n’activent pas les mêmes zones du cerveau. Conséquence : en matière de coaching, on ne traitera pas de la même façon la diminution d’une peur ou d’une phobie.
  • L’intensité et la puissance du cerveau d’un HPI HPE, ajoutées au mode de fonctionnement en arborescence, ont généralement pour conséquence que la personne agit ou pense à au moins 2 choses différentes en même temps, source d’inconfort permanent. Exemple : suivre 2 conversations en même temps
En quoi les connaissances en neurosciences sont-elles cruciales pour le coaching de personnes à haut potentiel ?

Les connaissances en neurosciences sont primordiales pour le coaching des Hauts Potentiels HPI HPE, car elles permettent d’évoluer sur les spécificités qui ont pour conséquence des inconforts, des souffrances.

Ces connaissances en neurosciences permettent un coaching efficace vers l’atteinte de la meilleure version de soi-même.

Quels outils ou techniques neuroscientifiques utilisez-vous dans votre coaching ?

Je n’utilise pas directement d’outils ou techniques neuroscientifiques spécifiques lors de mes Coachings. Ils sont en complément en cas d’utilité.

Par contre, toute ma formation de Coach certifiée en Neurosciences Appliquées est basée sur les études en Neurosciences, et leur déclinaison en matière de bien-être personnel et de meilleures relations humaines (parentales, amoureuses, amicales, professionnelles…). 

J’y ajoute toutes les études psychologiques, sociétales, environnementales, et je suis très active au sein de groupes de réflexion sur l’objectif du Mieux-Être des HPI HPE, que ce soit des groupes Grand Public, ou spécialisés (Psychiatres, Psychologues, Coachs…).